Les rhizomes (racines) sont récoltés entre novembre et décembre puis transformés en une magnifique poudre jaune d'or aux saveurs poivrées et amères. Longtemps utilisé en Asie du Sud-Est pour relever les aliments et les conserver, il trouve aujourd'hui sa place au sein d'une cuisine santé,riche en fruits et légumes, en produits bio et complets.Ses avantages santé, sa couleur chaleureuse ainsi que sa saveur légèrement poivrée et musquée font qu'il peut être utilisé dans de nombreuses préparations culinaires.
L'hiver, la saison des jours plus courts, du froid et de la grisaille, et une envie irrépressible d'hiberner. Mais c'est aussi les fêtes de fin d'année, les séjours à la montagne, le feu dans la cheminée et les petits plats à mitonner.Pour beaucoup d'entre vous cette période semble peu propice à l'équilibre alimentaire : plats en sauce, à base de fromage, moins de fruits et légumes, plus d'envie de produits plaisirs (sucré et chocolat).Et pourtant en suivant ces quelques conseils vous continuerez à bien vous alimenter en harmonie avec la saison, car la nature vous apporte les produits riches en vitamines et minéraux utiles pour renforcer vos défenses et combattre les petits tracas de la saison froide.
L’équilibre ne se fait pas sur un repas mais sur un ensemble de jours. Même si vous faites des excès, vous pouvez les compenser avant et après en régulant votre alimentation vers le moins gras, le moins sucré et en limitant l’alcool.
On dort moins qu'autrefois et plus mal qu'il y a 25 ans. Une des raisons est l'envahissement des écrans nomades. Tablettes, consoles de jeux, téléphones portables, télévision dans la chambre, la lumière qu'ils émettent provoque une hyperstimulation, source de difficultés d'endormissement. Les ado sont les plus touchés par le manque de sommeil : entre 1986 et 2010 la diminution du temps de sommeil a été chiffrée par l'INSEE à 50 minutes, contre 18 minutes dans la population générale.Le déficit de sommeil se traduit par de la fatigue, de l'irritabilité et de la somnolence. Il agit négativement sur l'humeur et les performances scolaires ou professionnnelles.
Stress, travail de nuit :Le stress génère lui aussi sont lot de troubles du sommeil : difficulté d'endormissement, réveils nocturnes et insomnies. Pratiquer une séance de relaxation (Sophrologie, Méditation...) avant de se coucher permet de ranger les pensées négatives.Le travail de nuit ou les horaires décalés constituent d'autres facteurs contribuant à réduire la durée et la qualité du sommeil.
Sommeil et prise alimentaire :L'épidémie d'obésité n'est pas entièrement expliquée par les facteurs de risque traditionnels. De nombreuses études accumulées depuis 15 ans suggère qu'une durée de sommeil insuffisante constitue un facteur de risque d'obésité.Dans des conditions contrôlées d'apport calorique et d'activité physique, des restrictions répétées de sommeil chez l'adulte de poids normal altèrent la régulation neuroendocrinienne de l'appétit : la leptine (hormone anorexigène sécrétée par les adipocytes) est diminuée et la ghréline (hormone oréxigène sécrétée par par l'estomac) est augmentée. Ces modifications hormonales sont associées à une augmentation de faim et d'appétit, particulièrement pour des aliments à haute teneur énergétique.Dans des conditions de libre accès à la nourriture, des privations partielles de sommeil accroissent la prise alimentaire totale et/ou liée au grignotage et entraînent un gain de poids. Enfin, une durée de sommeil insuffisante limiterait l'efficacité d'un régime hypocalorique. Si la perte de poids n'est pas affectée par la durée du sommeil, la perte de masse grasse est réduite et la perte de masse maigre est augmentée dans les mêmes proportions en restriction de sommeil.D'autres mécanismes peuvent intervenir pour favoriser la prise de poids en cas de sommeil réduit, notamment la diminution de la sensibilité à l'insuline et l'hyperactivité vespérale de l'axe corticotrop observées après restrictions répétées de sommeil. En effet, l'insuline favorisant le stockage des graisses, une insulino-résistance associée à une hyperinsulinémie réactionnelle est susceptible d'entraîner une prise de poids. Par ailleurs, le cortisol accroît l'appétit et peut favoriser le développement d'une obésité abdominale et d'une insulino-résistance.
Conclusion :La dette de sommeil et sa mauvaise qualité ont des impacts nombreux et profonds sur la santé physique et mentale. Raison pour laquelle il serait important que nous y accordions plus d'attention, pour profiter pleinement des bienfaits que procurent les bras de Morphée.
Source : Pratiques en Nutrition n°48 - Oct-Déc 2016
Comment bien s’alimenter en profitant de cette belle saison ?
De quoi s'agit-il ?
Le chou kale est un chou ancien non pommé dont on récolte les feuilles pendant les périodes automnales, hivernales et même jusqu'au début du printemps.En fonction de la variété, les feuilles sont violettes, vert foncé, voir vert-bleuté à vert pâle, de forme frisées à plus ou moins lisses et à rebords plus ou moins dentelés. On distingue plus communément le kale frisé (aussi appelé 'dinosaure').
La nutrition est sur toutes les lèvres, la diététique sur tous les fronts.Magazines, journaux télévisés, réseaux sociaux égrènent chaque jour leurs scoops et alimentent rumeurs et démentis. Face à cette déferlante, le roseau ne plie pas, pour reprendre l’expression de la fable de La Fontaine, elle-même d’origine biblique. Les diététiciens nutritionnistes et les médecins nutritionnistes résistent et continuent d’émettre leurs précieux conseils de bon sens, de variété et de modération.
Les exercices de renforcement façonnent la musculature. Pour cela l’organisme a besoin de tous les macronutriments : Glucides, Protéines, Lipides. Les sportifs habitués de la prise de masse considèrent que plus ils consomment de protéines plus ils prennent de la masse musculaire. Hors on sait que tout excès de protéines sera converti en glucides ou en graisses. Prendre de la masse musculaire nécessite davantage d’augmenter le besoin en protéines plutôt que de lui en donner en excès.
Depuis plusieurs années, les mises en garde relatives aux boissons énergisantes de type Red Bull se multiplient : pas de consommation avec de l'alcool, pendant l'effort physique ou chez les femmes enceintes ou allaitantes. Parmi les publics sensibles figurent également les enfants, pour lesquels le risque n'est pas fantasmé, rappelle une étude conduite après des centres antipoison américains. Selon l'enquête du Dr Steven Lipshultz, pédiatre à l'hôpital des enfants de Détroit (Michigan), plus de 40 % des appels aux centres antipoison relatifs à des boissons énergisantes concernent des enfants de moins de six ans. Cela représente environ 3100 cas pour les États-Unis sur une période de trois ans, entre 2010 et 2013. Un chiffre faible au regard de la population (316 millions d'habitants), mais néanmoins significatif. Un quart de ces enfants présentaient «des symptômes cardiaques et neurologiques modérés à sérieux», précise le pédiatre, qui a présenté ses résultats en début de semaine lors du congrès de l'American Heart Association.