Les rhizomes (racines) sont récoltés entre novembre et décembre puis transformés en une magnifique poudre jaune d'or aux saveurs poivrées et amères. Longtemps utilisé en Asie du Sud-Est pour relever les aliments et les conserver, il trouve aujourd'hui sa place au sein d'une cuisine santé,riche en fruits et légumes, en produits bio et complets.Ses avantages santé, sa couleur chaleureuse ainsi que sa saveur légèrement poivrée et musquée font qu'il peut être utilisé dans de nombreuses préparations culinaires.
L'hiver, la saison des jours plus courts, du froid et de la grisaille, et une envie irrépressible d'hiberner. Mais c'est aussi les fêtes de fin d'année, les séjours à la montagne, le feu dans la cheminée et les petits plats à mitonner.Pour beaucoup d'entre vous cette période semble peu propice à l'équilibre alimentaire : plats en sauce, à base de fromage, moins de fruits et légumes, plus d'envie de produits plaisirs (sucré et chocolat).Et pourtant en suivant ces quelques conseils vous continuerez à bien vous alimenter en harmonie avec la saison, car la nature vous apporte les produits riches en vitamines et minéraux utiles pour renforcer vos défenses et combattre les petits tracas de la saison froide.
L’équilibre ne se fait pas sur un repas mais sur un ensemble de jours. Même si vous faites des excès, vous pouvez les compenser avant et après en régulant votre alimentation vers le moins gras, le moins sucré et en limitant l’alcool.
Comment bien s’alimenter en profitant de cette belle saison ?
De quoi s'agit-il ?
Le chou kale est un chou ancien non pommé dont on récolte les feuilles pendant les périodes automnales, hivernales et même jusqu'au début du printemps.En fonction de la variété, les feuilles sont violettes, vert foncé, voir vert-bleuté à vert pâle, de forme frisées à plus ou moins lisses et à rebords plus ou moins dentelés. On distingue plus communément le kale frisé (aussi appelé 'dinosaure').
La nutrition est sur toutes les lèvres, la diététique sur tous les fronts.Magazines, journaux télévisés, réseaux sociaux égrènent chaque jour leurs scoops et alimentent rumeurs et démentis. Face à cette déferlante, le roseau ne plie pas, pour reprendre l’expression de la fable de La Fontaine, elle-même d’origine biblique. Les diététiciens nutritionnistes et les médecins nutritionnistes résistent et continuent d’émettre leurs précieux conseils de bon sens, de variété et de modération.
Les exercices de renforcement façonnent la musculature. Pour cela l’organisme a besoin de tous les macronutriments : Glucides, Protéines, Lipides. Les sportifs habitués de la prise de masse considèrent que plus ils consomment de protéines plus ils prennent de la masse musculaire. Hors on sait que tout excès de protéines sera converti en glucides ou en graisses. Prendre de la masse musculaire nécessite davantage d’augmenter le besoin en protéines plutôt que de lui en donner en excès.
Depuis plusieurs années, les mises en garde relatives aux boissons énergisantes de type Red Bull se multiplient : pas de consommation avec de l'alcool, pendant l'effort physique ou chez les femmes enceintes ou allaitantes. Parmi les publics sensibles figurent également les enfants, pour lesquels le risque n'est pas fantasmé, rappelle une étude conduite après des centres antipoison américains. Selon l'enquête du Dr Steven Lipshultz, pédiatre à l'hôpital des enfants de Détroit (Michigan), plus de 40 % des appels aux centres antipoison relatifs à des boissons énergisantes concernent des enfants de moins de six ans. Cela représente environ 3100 cas pour les États-Unis sur une période de trois ans, entre 2010 et 2013. Un chiffre faible au regard de la population (316 millions d'habitants), mais néanmoins significatif. Un quart de ces enfants présentaient «des symptômes cardiaques et neurologiques modérés à sérieux», précise le pédiatre, qui a présenté ses résultats en début de semaine lors du congrès de l'American Heart Association.
L'excès de caféine a un effet excitant sur l'organisme bien établi : «Cette substance accélère le fonctionnement du cœur, ce qui peut conduire à la tachycardie, à des troubles du rythmes voire à l'arrêt cardiaque dans les cas les plus extrêmes. Au niveau du cerveau, la surexcitation des neurones peut entraîner des convulsions», énumère le Dr Luigi Titomanlio, pédiatre urgentiste à l'hôpital Robert-Debré à Paris. Certaines canettes de Red Bull peuvent contenir jusqu'à 400 mg de caféine, alors qu'une tasse de café en présente 130 mg, et un coca, source d'apport souvent oubliée, 40 mg. Une intoxication peut survenir à des doses variables selon l'âge : plus de 400 mg par jour chez l'adulte, plus de 100 mg par jour chez l'adolescent, et 2,5 mg par kilo corporel par jour chez l'enfant de moins de 12 ans. «La caféine est proscrite chez l'enfant de moins de 6 ans, rappelle le Dr Titomanlio. Chez l'enfant de 7 à 9 ans, le maximum acceptable est atteint dès une demi-tasse de café.» Pour le Dr Lipshultz, l'ampleur du phénomène d'intoxication à la caféine chez les enfants serait bien plus étendu que ce que reflètent ses données. En effet, rappelle-t-il, tous les cas ne donnent pas lieu à un appel aux centres antipoison, de nombreuses personnes se rendant directement chez leur médecin ou aux urgences. En France, où la vente de boissons énergisantes n'est autorisée que depuis 2008, les intoxications aiguës à la caféine chez les jeunes enfants seraient moins fréquentes qu'aux États-Unis, estime le Dr Jérôme Langrand, du centre antipoison de Paris. «Chez les moins de 5 ans, la consommation est principalement accidentelle», précise-t-il. Selon les dernières données du dispositif de nutrivigilance, 5 cas d'intoxication auraient été recensés chez les moins de 10 ans, se manifestant en général par de l'agitation.
Troubles du sommeil
A l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), Franck Fourès, directeur adjoint de l'évaluation des risques, constate que la consommation régulière de boissons énergisantes par les enfants n'est pas si négligeable. «Nous avons été surpris de constater, lors d'une étude conduite dans 16 pays européens en 2013, que 3 % des enfants prenaient du Red Bull ou équivalent 4 à 5 fois par semaine. Chez les adolescents, on passait à 8 %». Les excès de caféine peuvent avoir des effets moins aigus et spectaculaires que les troubles sévères mentionnés dans l'étude américaine, mais néanmoins très ennuyeux pour le développement de l'enfant. «Une surconsommation de caféine entraîne un syndrome de sevrage, qui perturbe le sommeil de l'enfant, créant une somnolence dans la journée, ce qui le pousse de nouveau à rechercher l'effet de la caféine pour rester éveillé. C'est un cercle vicieux», explique Franck Fourès. Par ailleurs, la caféine est un psychostimulant qui favorise les futures dépendances (à l'alcool, au tabac, aux drogues) chez les enfants et les adolescents dont le néocortex n'est pas mature.
Source : Le Figaro Santé, Pauline Fréour - le 19/11/2014
Photo : Jean Francois Frey/PHOTOPQR/L'ALSACE